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Feki: Les quatre députés européens sont indésirables en Tunisie

Le ministre de l'Intérieur, Kamel Feki, a évoqué dans un entretien avec DW Arabia le refus des représentants de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen d'entrer en Tunisie et a demandé que la visite d'une délégation de la Commission européenne soit reportée à une date ultérieure.

Feki a déclaré dans ce contexte : "Une distinction doit être faite concernant la délégation qui prétend représenter le Parlement européen. Elle ne représente pas le Parlement européen". Il s'agit de quatre députés travaillant de manière indépendante et qui se sont engagés dans la campagne dirigée contre les autorités tunisiennes dans le cadre d'une vaste distorsion de l'État tunisien et de la politique du gouvernement tunisien à l'égard des immigrés africains. Ils ont présenté de nombreuses inexactitudes et reçu de nombreuses personnes qui ont porté atteinte à la réputation de la Tunisie dans le cadre de calculs politiques étroits..''

Il a ajouté : "Ces quatre députés ont programmé (la visite) de manière indépendante et n'en ont pas informé les autorités tunisiennes à l'avance. Ils se considéraient comme des invités alors qu’ils ne le sont pas... Le motif de leur visite est de mener des  pourparlers avec certaines organisations tunisiennes et non avec les autorités tunisiennes. Leur présence sur le territoire tunisien n’est donc pas souhaitable, même s’ils réessayent. Quant à la délégation qui compte se rendre en République tunisienne, annoncée par la Commission de l'Union européenne, le communiqué est clair.

Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et des Tunisiens de l'étranger, avait précédemment commenté le refus d'une délégation de députés européens de se rendre en Tunisie pour la deuxième fois.

Le ministre a exprimé des précautions concernant la composition de la délégation du Parlement européen et le manque de coordination avec la partie tunisienne, c'est pourquoi la Tunisie a jugé cette délégation indésirable. Concernant la visite de la délégation de la Commission, la présidence de la République a demandé au ministère des Affaires étrangères de reporter la visite de la délégation.

Il a expliqué que "ce qui a été annoncé concernant la visite du côté européen n'impliquait aucune coordination avec la Tunisie, indiquant que de telles actions sont inacceptables, selon lui".