Un centre intégré pour adolescents en difficultés ?

La ministre a déclaré aux médias, en marge d'un séminaire sur l'enfance sans soutien, que la création de ce centre est devenue une nécessité,  face à l'augmentation du nombre d'adolescents bénéficiant de la formule pension complète dans les centres intégrés de la jeunesse et de l'enfance (58% du nombre total des pensionnaires).

Elle a ajouté que cette rencontre, qui se tient les 6 et 7 juin en cours à Tunis, sous le signe "Pour une nouvelle vision de prise en charge et d'intégration", permettra de réfléchir à l'élaboration d'une vision de réforme qui jette la lumière sur les lacunes dans les centres intégrés et la manière de les surmonter, au service de l'intérêt supérieur de l'enfant.

Le nombre d'enfants bénéficiant des services des centres intégrés de l'enfance, relevant de son ministère, s'élève à 2057 pensionnaires, répartis sur 22 centres dans 17 gouvernorats et sous trois formules (pension complète, milieu naturel et placement familial).

Seuls 287 enfants résident dans le cadre du placement familial, ce qui est un nombre "très faible", selon la ministre qui a indiqué que son département envisage de fournir de nouvelles incitations pour améliorer les conditions du placement familial, afin de permettre l'intégration du plus grand nombre possible d'enfants dans la famille, qui représente l'environnement idéal pour l'enfant.

Plusieurs experts, directeurs de centres intégrés et psychologues participent à cette rencontre, en vue de présenter des recommandations relatives à la bonne gouvernance de ces centres.