L'ex-président de l'Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP), Chawki Gueddas, a été invité, sur les ondes de Mosaïque FM, à fournir plus de détails sur les passeports et les cartes d'identité biométriques. Il a, dans ce sens, souligné que la caractéristique principale de ces documents est qu'ils sont munis d'une puce contenant des données électroniques, notamment la photo du détenteur et ses caractéristiques physiques, ce qui les rend très difficiles à falsifier.
Il a ajouté que la puce sera divisée en deux parties distinctes. La première, contenant la photo et l'empreinte digitale, est codée et accessible uniquement aux autorités compétentes, telles que les agents de police, de la Garde nationale et de la Douane, qui détiennent les mots de passe nécessaires pour y accéder.
La deuxième partie de la puce, qui ne sera pas codée, contiendra toutes les informations présentes sur la carte d'identité, à l'exception de la profession et du nom du conjoint, laissés au choix du détenteur (homme ou femme).
"Le différend entre l'Instance nationale de protection des données personnelles et le ministère de l'Intérieur porte sur deux points. Premièrement, il existe deux types de puces : celle qui doit être insérée dans un lecteur pour être lue et celle qui peut être accessible à distance. C'est ce dernier type que l'Instance rejette, car la carte d'identité peut être facilement piratée", a expliqué Gueddas.
Le deuxième point de désaccord avec le ministère de l'Intérieur concerne la traçabilité et la surveillance des citoyens. L'INPDP souhaite que le ministère de l'Intérieur ne conserve pas de copie des données.