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Cheffi: Aucune rencontre n'est prévue entre Taboubi et Saïed

Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a déclaré, dans Midi Show de ce mardi 19 octobre, que l'Union ne peut en aucun cas faire abstraction de la question nationale, car elle fait partie de son héritage et de ses préoccupations.

Il a souligné que l'UGTT a joué et continuera de jouer son rôle, en exprimant ses positions qui ont un grand impact sur le cours des événements sur la scène nationale et même à l'étranger.

Au sujet d'une prochaine entrevue entre le président de la République, Kaïs Saïed et le secrétaire général de la Centrale syndicale, Noureddine Taboubi, Cheffi a assuré qu'aucune rencontre n'a été jusque-là prévue dans ce sens, indiquant qu'il existe, en revanche, des contacts entre les deux parties.

D'un autre côté, l'invité de Midi Show a estimé que le gouvernement actuel émane du président de la République et que lui seul portera l'entière responsabilité en cas d'échec, même si l'UGTT lui souhaite de réussir.

Il a révélé, par ailleurs, qu'il y a eu un entretien téléphonique entre Taboubi et la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, au cours duquel les deux parties ont convenu d'organiser une réunion prochainement, pour discuter des dossiers sociaux.

D'un autre côté, Samir Cheffi a évoqué le dialogue national qui sera organisé par la président de la République, déclarant que l'Union estime que ce dialogue doit servir à l'élaboration d'une vision stratégique en Tunisie, afin de surmonter les difficultés politiques, sociales, constitutionnelles et économiques.

Cheffi a, enfin, estimé que ses difficultés nécessitent l'organisation d'un dialogue national non traditionnel qui touche au contenu, afin d'arriver à une approche  nationale participative, en mobilisant tous les moyens pour que la Tunisie puisse passer de cette situation tumultueuse à la sécurité.

Concernant les mesures exceptionnelles, annoncées par le président de la République, le secrétaire général adjoint de la Centrale syndicale a souligné que l'Union n'acceptera pas que ces mesures soient permanentes.

Pour conclure, Cheffi a appelé à la nécessité de fixer des délais aux mesures exceptionnelles,  afin que la Tunisie ne soit pas à la portée des forces extérieures pour s'ingérer dans ses affaires intérieures, ce que l'Union rejette fermement et considère comme une insulte aux Tunisiens.



Amira Jendoubi