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63% des financements internationaux pour des projets bloqués...

63% des financements internationaux pour des projets bloqués...

Idriss Menaja, directeur général chargé des grands projets à la présidence du gouvernement, a déclaré dans Midi Show de ce vendredi, que 63% des financements alloués aux projets, dans le cadre de la coopération internationale, sont bloqués, en raison de problèmes fonciers et procéduraux.

Menaja a souligné que le gouvernement a adopté une approche globale pour traiter les projets en souffrance. Celle-ci comprend le décret n° 22 de 2022, qui a introduit des mesures pour accélérer l'exécution de ces projets, la circulaire n° 27, qui a simplifié leur mise en œuvre et le décret n° 497, qui a conduit à la création d'une commission supérieure dédiée aux grands projets publics et à l'accélération de leur réalisation, sous la supervision du Chef du gouvernement et avec l'appui des gouverneurs.

Il a expliqué qu'en cas de blocage d'un projet, le problème est porté devant cette commission pour prendre les mesures nécessaires. Il a notamment évoqué le projet de la plateforme des marchés de production dans le Centre, à Sidi Bouzid, s’étendant sur cinq gouvernorats.

Lancé en 2012, ce projet, initialement prévu pour une durée de 18 mois, a été retardé, en raison de problèmes administratifs et fonciers. "Aussi a-il été décidé de commencer immédiatement sa réalisation et de procéder par étapes, en achevant les études au premier semestre 2025 et de faire que le projet soit opérationnel, en 2026.

Idriss Menaja a, également, abordé le projet de réhabilitation du stade d'El Menzah, expliquant que la commission supérieure a opté pour la reconstruction complète, dont le coût équivaudrait à celui d'une réhabilitation. Les travaux débuteront au second semestre 2025 et s'étendront sur 24 mois. Une décision similaire a été prise pour le projet de rénovation de l’hôpital régional Hédi Chaker à Sfax, en raison de la vétusté du bâtiment, qui a plus de 100 ans.

En conclusion, Menaja a indiqué que les embûches liées à plus de 400 projets bloqués, (sur un total de 1 000), ont été résolues. Les près de 600 restants ont été transmis aux commissions spécialisées, qui en ont traité 380 supplémentaires, tandis que les autres sont en cours d’examen par la commission technique, précisant que l’approche adoptée repose sur une coordination entre les niveaux, sectoriel, régional et national.