Ben Gharbia : Chahed partira à Tataouine avec des solutions étudiées
Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme, a indiqué aujourd’hui, mercredi 26 avril 2017 lors de son passage dans Midi Show, que le gouvernement n'a pas de solutions magiques aux problèmes qui ont provoqué des manifestations dans les régions.
"Pour assurer l’emploi il faut garantir le développement. L’activité pétrolière dans la région a reculé en Tunisie et Tataouine qui assure 40% de la production nationale a connu une régression. Le chef du gouvernement partira demain à Tataouine avec des solutions étudiées. L’investissement public a augmenté dans ce gouvernorat. Le privé attend le déblocage de la situation. Youssef Chahed partira dans toutes les régions du gouvernorat de Tataouine pour inaugurer des projets. Il y a 2000 postes d’emploi qui seront aussi annoncés dans la région".
Mehdi Ben Gharbia a fait savoir que le chef du gouvernement proposera des solutions applicables. "Mais, donner un délai de dix jours pour assurer des postes d’emploi à 12 mille chômeurs n’est pas possible. En plus, assurer des postes d’emploi dans les sociétés pétrolières est aussi impossible. Le gouvernement vise à travers le pacte Al Karama à assurer des postes d’emploi dans la région en appliquant la discrimination positive. Nous ne condamnons pas les manifestations, mais le gouvernement n’a pas de solutions magiques. Le gouvernement assume la responsabilité de six ans de marginalisation et de 60% de politique discriminatoire dans les régions".
Le ministre chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme a noté qu’il y a des tentatives dangereuses qui visent à diviser le pays et à affaiblir l’Etat. "Nous ne pouvons pas donner raison à ceux qui appellent à fermer les entreprises qui produisent et en activité. Ceci risque d’aggraver la crise. Le gouvernement est actuellement conscient de ses capacités et du potentiel qui existe. Nous tirons par contre la sonnette d’alarme contre les tentatives de toucher d’augmenter le degré de tension de la part des partis politiques ou par les composantes de la société civile. Le gouvernement d’unité nationale assume ses responsabilités sans calculs partisans", a expliqué Mehdi Ben Gharbia.