Sadok Ben Mhenni: ''Lina vit en nous...''
Le père de feue Lina Ben Mhenni, activiste de la société civile, blogueuse et professeure universitaire, Sadok ben Mhenni a rappelé, lors de son passage dans Midi Show, ce 17 février 2022, qu'il suivait de près l'évolution du dossier de l'agression de sa défunte fille à Djerba, afin que les fauteurs n'échappent pas à la sanction.
L'invité a présenté l'exposition qui se tiendra à la salle de l'Opéra de la Cité de la Culture pour célébrer la mémoire de Lina qui, selon lui, ne sera pas un événement classique, mais se composera d'un programme artistique varié, comme une exposition de photos de l'activiste et ses prix.
Il a, d'autre part, déclaré que "Lina vivait en nous et que nous poursuivrons son action militantiste".
L'invité a, également, relevé qu'il a toujours été présent aux côtés de sa fille... "j'ai partagé sa lutte contre la maladie mais aussi ses différentes autres luttes", a-t-il expliqué.
"Lina craignait pour la liberté d'expression et, comme elle, j'avais cette crainte ... mais aujourd'hui, je suis convaincu que nul ne pourra voler cette liberté ni à la génération actuelle ni à celles de l'avenir", affirme Sadok Ben Mhenni.
Il a, d'autre part, estimé que l'Etat ne connaît pas la valeur de ses enfants, "car si c'était le cas Sofiene et Nadhir seraient revenus et Lina serait encore en vie, parce qu'elle est morte, à cause des médicaments périmés qu'elle avait pris", dit-il. Et de continuer : "Cela est indiqué dans le rapport du ministère de la Santé".