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L’UTICA appelle à annuler le contrôle préalable à l'importation

L’UTICA appelle à annuler le contrôle préalable à l'importation

Les chambres syndicales relevant de l’UTICA ont exhorté le gouvernement à renoncer au système de contrôle préalable sur l’importation des produits de consommation et à former une commission consultative à laquelle le patronat devrait prendre part, afin d’éviter les répercussions négatives sur les entreprises menacées par la faillite.

Ces chambres concernées par le contrôle ont fait observer, dans un communiqué commun, publié ce mercredi, qu’il faut charger cette commission d’examiner les listes, à travers la fixation des critères pour insérer les produits, selon les variétés et les sources, avec la proposition de mettre en œuvre un calendrier à leur mise en application.

Les syndicats ont appelé au contrôle des circuits non-organisés pour stopper l’entrée illicite des marchandises de contrebande et à trouver des solutions pratiques, pour mettre un terme au commerce parallèle, rappelant que la trésorerie de l’Etat est accablée, chaque année, par des pertes fiscales et douanières importantes, suite à la libéralisation de cette activité.

Les chambres syndicales estiment que les mesures prises par les ministères du Commerce et de la Santé, le 29 septembre 2022, comme l’importation des produits directement de l’usine fabricante dans le pays exportateur, sont difficiles à appliquer, à l’heure où les échanges commerciaux passent par des plateformes logistiques.

Le patronat a mis en garde contre l’application de cette procédure qui peut causer une perturbation de l’approvisionnement du marché, étant donné que les industries locales ne sont pas prêtes à couvrir tous les besoins et à satisfaire la demande.

L’UTICA a rappelé que les produits importés sont pour la plupart soumis à la surveillance des différentes structures de contrôle, administratif et technique de l’Etat.

Pour la Centrale patronale, les répercussions actuelles de cette mesure contribueront considérablement à l’amplification de l’endettement des entreprises actives dans ce secteur, auprès des institutions financières et par delà, l’impossible parachèvement des programmes d’investissement et la perte de nombreux postes d’emploi.

 Plus de détails avec le président de la chambre syndicale nationale des sociétés d'Import/ Export, Fethi Ben Jazia.