Armasta et Kafon tirent à boulets rouges sur le min. de la Culture
Dans une lettre adressée au ministre de la Culture, Armasta et Kafon ont voulu faire la lumière sur leur exclusion du festival de Carthage.
"La date du 2 août a été fixée pour la soirée Rap mais par la suite tout a été annulé. La réaction du directeur du festival de Carthage prouve qu’il y a un problème avec les rappeurs. L’unique ministre qui a osé programmer un spectacle de Rap c’est Sonia Mbarek", a assuré Kafon.
Armasta a déploré le manque de scènes pour se produire. "S’il y avait des scènes, nous ne compterons jamais sur les autorités. Nous n’acceptons pas l’exclusion".
Pour Kafon, il s’agit de "terrorisme". "Nos efforts pendant toute une année sont tombés dans l’eau. Le ministère de la Culture devait convoquer les rappeurs pour les entendre et connaître leurs problèmes… Tous les rappeurs à l’exception de Balti ont déposé des dossiers pour faire des spectacles à Carthage. Par contre des artistes étrangers encaissent 500 mille dinars pour chanter en play-back et avec un Dj. Ils n’ont aucun programme contrairement aux artistes tunisiens qui doivent préparer tout un dossier"...
"Au lieu de programmer des artistes libanais qui ne comprennent même pas notre dialecte, il fallait encourager les locaux. La direction du festival de Carthage n’a même pas envoyé de correspondance pour annoncer l’annulation du spectacle", a estimé Armasta. "Notre coordinatrice a assuré que nous avons une soirée au festival de Carthage. Le directeur de Festival de Carthage a menti en déclarant qu’il n’y a pas eu d’accord avec nous. Qu’ils nous disent pourquoi pas nous"?