Midi Show: le chômage en Tunisie, quelles solutions ?
Radhi Meddeb, expert économique et président de l'association "Action et Dveloppement Solidaire" a estimé dans Midi Show de ce jeudi 28 janvier 2016 que la croissance sous le régne de Ben Ali n'a pas apporté le développement et que la crise du chômage que connait la Tunisie actuellement nécessite un taux de croissance annuel de 6%, synonyme de la création de 90 mille postes d'emploi chaque année.
Selon lui, les réformes sont nécessaires pour intégrer les citoyens au cercle social et économique en indiquant que l'interdiction du Mobile Banking à grande échelle en Tunisie et le monopole dans certains secteurs économiques constituent des obstacles au développement. Il a ajouté que près de la moitié des tunisiens n'ont pas encore de comptes courants.
Radhi Meddeb a proposé également la création de fonds de 10 millions de dinars dans les régions pour accorder des micro-crédits aux initiateurs de petits projets et la création de méga-projet à intérêt général qui génèrent un nombre important de postes d'emploi comme la lutte contre la désertification.
Fethi Zouhair Nouri: absence de vision
De son côté, Fethi Nouri, expert économique et universitaire a estimé que les tiraillements politiques ont abouti à une situation économique inquiétante.
Il a ajouté que l'objectif depuis la révolution était le développement mais tous les gouvernements qui ont dirigé le pays n'avaient pas de vision ni de plan pour résoudre les problèmes de la Tunisie. Selon lui, le secteur industriel représente 30% du PIB en Tunisie mais le gouvernement n'arrive toujours pas à relancer ce secteur.
Il a affirmé que plusieurs intentions d'investissement n'ont pas été concrétisées en 2014 et 2015 et que le taux de réalisation de projets par le secteur privé a baissé de 30%-40% avant la révolution à moins de 20% actuellement, déplorant également l'absence des jeunes entrepreneurs dans le tissu économique depuis la révolution.
F.Chamekh: il faut remonter le moral des tunisiens
Par ailleurs, Fethi Chamekh, député du Front Populaire et membre de la commission financière auprès de l'Assemblée des représentants du peuple a insisté sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour réformer notre économie et remonter le moral des tunsiens.
Il a déclaré que l'Etat doit revoir ses stratégies économiques et renoncer aux plans et programmes économiques dictés par les institutions financières mondiales. Il a ajouté que l'économie nationale doit privélégier le marché local au lieu de tenir compte de la demande étrangère.
Selon lui, les réformes sont nécessaires pour intégrer les citoyens au cercle social et économique en indiquant que l'interdiction du Mobile Banking à grande échelle en Tunisie et le monopole dans certains secteurs économiques constituent des obstacles au développement. Il a ajouté que près de la moitié des tunisiens n'ont pas encore de comptes courants.
Radhi Meddeb a proposé également la création de fonds de 10 millions de dinars dans les régions pour accorder des micro-crédits aux initiateurs de petits projets et la création de méga-projet à intérêt général qui génèrent un nombre important de postes d'emploi comme la lutte contre la désertification.
Fethi Zouhair Nouri: absence de vision
De son côté, Fethi Nouri, expert économique et universitaire a estimé que les tiraillements politiques ont abouti à une situation économique inquiétante.
Il a ajouté que l'objectif depuis la révolution était le développement mais tous les gouvernements qui ont dirigé le pays n'avaient pas de vision ni de plan pour résoudre les problèmes de la Tunisie. Selon lui, le secteur industriel représente 30% du PIB en Tunisie mais le gouvernement n'arrive toujours pas à relancer ce secteur.
Il a affirmé que plusieurs intentions d'investissement n'ont pas été concrétisées en 2014 et 2015 et que le taux de réalisation de projets par le secteur privé a baissé de 30%-40% avant la révolution à moins de 20% actuellement, déplorant également l'absence des jeunes entrepreneurs dans le tissu économique depuis la révolution.
F.Chamekh: il faut remonter le moral des tunisiens
Par ailleurs, Fethi Chamekh, député du Front Populaire et membre de la commission financière auprès de l'Assemblée des représentants du peuple a insisté sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour réformer notre économie et remonter le moral des tunsiens.
Il a déclaré que l'Etat doit revoir ses stratégies économiques et renoncer aux plans et programmes économiques dictés par les institutions financières mondiales. Il a ajouté que l'économie nationale doit privélégier le marché local au lieu de tenir compte de la demande étrangère.