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Imed Ben Halima: Le gouvernement a besoin d’un homme, un vrai

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Me Imed Ben Halima, était l’invité de Boubaker dans Midi Show du jeudi du 23 juin 2016.


L’avocat a assuré son soutien à l’initiative du président de la République en faveur d’un gouvernement d’unité. La composition du gouvernement doit être soutenue par des compétences techniques dans les différents domaines. «Il y a des compétences capables de mener le pays à bon port. Les vrais hommes existent et ils sont capables de mener cette mission. Les ministres sont des animateurs, mais les technocrates se trouvent dans les ministères et peuvent gérer les affaires de dix pays, a noté Imed Ben Halima.


Me Ben Halima a estimé que les partis qui ne veulent pas participer au gouvernement d’unité ne souhaitent pas sauver le pays.


Dans un autre contexte, Imed Ben Halima a assuré que sa plainte contre Abderrahmen Bel Haj Ali directeur général de la sûreté nationale est basée sur sa négligence et la divulgation du contenu d’une lettre confidentielle. «J’ai envoyé une lettre au directeur de la sûreté nationale et il a reconnu dans un appel téléphonique», a assuré Me Ben Halima.


Projet de loi des stupéfiants


Me Ben Halima a assuré que le but de ce nouveau projet n’est pas de vider les prisons. Le point positif de ce projet est la création de comités de suivi de ce phénomène. Il y a aussi une amélioration des procédures pour les preuves de consommation des stupéfiants. Il y a aussi des sanctions alternatives à l’incarcération. Mais les structures de contrôle de l’application des alternatives n’existent pas en Tunisie.


Auparavant, l’application de la loi 52 est très rigide: la consommation de stupéfiants pour la première fois était passible d’un an de prison et en cas de récidive jusqu’à 5 ans. Dans les pays développés, les consommateurs de stupéfiants sont considérés comme victimes. Mais la vraie victime est celle qui devient dépendante des drogues. Mais il faut faire peur aux gens pour qu’ils ne deviennent pas dépendants, a expliqué Me Ben Halima.


L’avocat a réclamé la mise en place d’un programme bien développé de sensibilisation aux jeunes avec des cas pratiques. Même le paiement d’une amende pour consommation de drogues doit être suivi d’une façon plus stricte. L’élaboration d’une nouvelle loi doit commencer par une lecture des lacunes de l’ancienne, a fait savoir Me Ben Halima. 
 

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