La CPI reconnaît la mort de Moahmed Deif
La Cour pénale internationale (CPI) a annulé mercredi le mandat d’arrêt qui visait l’ancien chef militaire du Hamas Mohammed Deif, tué dans une frappe aérienne israélienne l’année dernière. La décision de la Cour, sise à La Haye, aux Pays-Bas, a été prise après que les procureurs ont fait savoir à ses juges, au début du mois, qu’ils disposaient « d’informations suffisantes et fiables » selon lesquelles M. Deif était mort en juillet à Gaza.
« En conséquence, la chambre décide de mettre fin à la procédure engagée contre Deif et de rendre sans effet le mandat d’arrêt délivré à son encontre », a déclaré le président de la chambre, Nicolas Guillou, dans une décision écrite.
Le Hamas n’a confirmé la mort de Deif qu’à la fin du mois dernier, par le biais d'un communiqué.
La CPI avait délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Deif en novembre de l’année dernière, en même temps que des mandats contre le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.
La CPI avait déclaré qu’elle avait des « motifs raisonnables » de croire que Netanyahu et Gallant portaient une « responsabilité pénale » pour le crime de guerre que constitue la famine imposée à la population de Gaza, ainsi que pour les crimes contre l’humanité qui sont le meurtre, la persécution et d’autres actes inhumains. Netanyahu avait rejeté ces accusations, les qualifiant « d’antisémites ».
(avec AFP)
