Samir El Wafi : 'TikTok, un phénomène à surveiller...'

L'animateur Samir El Wafi a déclaré, lors de son passage dans "Noujoum", ce samedi 1er février 2025, qu'il prenait beaucoup de plaisir à susciter le débat, chaque semaine, à travers son émission télévisée "El Wahch Pro Max".

Il a souligné qunaprès 12 ans d’expérience dans les émissions politiques et leurs véritables enjeux, interviewer des "TikTokers" ne représente rien de comparable à ses entretiens avec des chefs de gouvernement, de partis politiques, de lobbies ou des personnalités influentes.

Concernant l'épisode consacré à TikTok, il a expliqué que l'objectif était d’exploiter la controverse entourant cette plateforme pour ouvrir des dossiers et révéler certaines vérités au public. Il a précisé que les invités avaient été soigneusement sélectionnés par son équipe et qu'il avait choisi de ne pas inviter Doha Laaribi, en raison d'une affaire judiciaire en cours la concernant et de l'interdiction de voyage dont elle fait l'objet.

Samir El Wafi a, également, confié qu'il avait rencontré la TikTokeuse Nawres Beriki pour la première fois en coulisses et qu'il avait ressenti de la sympathie pour elle, découvrant en elle d’autres talents exploitables, notamment en tant qu’actrice, plutôt que de la voir sombrer dans l'univers de TikTok. Il a insisté sur le fait qu’elle manque d’expérience et d’encadrement, ce qui la rend vulnérable.

Il a ajouté lui avoir donné des conseils pour éviter qu’elle ne devienne victime des réseaux sociaux, soulignant qu'elle pourrait être exploitée, surtout en l’absence d'un soutien familial et d’un entourage protecteur.

Critiquant certains comportements sur TikTok, il a déclaré : "Il est honteux qu’une femme demande de l’argent et de l’aide à des inconnus en direct, sans même connaître l’origine de ces fonds". Il a ajouté : "Quand je leur donne des conseils, on m’accuse d’être jaloux… Jaloux de quoi ? D’argent sale ?"

Enfin, il a indiqué que Nawres n’a pas accepté les critiques, mais que l’intervention stricte de l’État et l’ouverture d’une enquête devraient, selon lui, ramener certaines personnes à la raison et les pousser à prendre des précautions pour éviter de sombrer dans ce qu’il a appelé un "bourbier".