Bouaïcha: Nous demandons le départ du bureau exécutif de l'UGTT
Taïeb Bouaïcha, représentant de l'opposition syndicale a déclaré, dans Midi Show, ce lundi 27 janvier, que la décision des frondeurs d'entamer un sit-in devant le siège de l'Union avait pour objectif de réclamer le départ du bureau exécutif de l'UGTT.
Selon lui, le sit-in s'inscrit dans une réaction à une série de faits accumulés et part du constat que la crise s'est aggravée au sein de l'Union, et qui "menace l'avenir de l'UGTT, son existence, ainsi que l'ensemble du mouvement syndical", selon lui.
Bouaïcha a insisté sur le fait que l'inaction des forces nationales au sein de l'organisation aura un impact négatif sur la classe ouvrière, l'organisation elle-même, ainsi que sur le mouvement syndical.
"Le moment est venu de réévaluer les positions, avant qu'il ne soit trop tard" a-t-il dit.
Il a souligné que la responsabilité directe de la crise actuelle au sein de l'UGTT incombe à la direction actuelle.
"C'est pourquoi nous exigeons le départ de l'ensemble du bureau exécutif, d'autant plus que l'organisation dispose de milliers de compétences capables de sortir l'Union de la situation actuelle", a-t-il martelé.
Taïeb Bouaïcha a, d'autre part, déclaré que le congrès de 2024 est illégal et qu'il doit être repris, selon les conditions proposées. Il a souligné que cela nécessite de confier la question aux structures de base et intermédiaires afin qu'elles élaborent des solutions à la crise et réorganisent le congrès, sous la supervision d'un comité syndical formé selon des critères précis.