W. Bouchamaoui: En 70 ans, l'UTICA n'a jamais cessé d'aider le pays
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L'UTICA fête demain, mardi 17 janvier 2017, son soixante-dixième anniversaire. Pour cette occasion, Boubaker a reçu la Présidente de la chambre patronale Wided Bouchamaoui qui est revenue sur le rôle joué par l'UTICA depuis sa création, mais aussi au cours des six dernières années qui ont été couronnées par un Prix Nobel de la Paix.
L'UTICA toujours prête à aider la Tunisie
Wided Bouchamaou a assuré que l'UTICA a joué un rôle important pour la relance de l'économie tunisienne depuis la Révolution tunisienne en 2011. L'UTICA avait remarqué que la jeunesse tunisienne avait réclamé sa liberté et sa dignité, une dignité qu'on ne peut avoir sans une source de revenu.
Interrogée sur la participation de l'UTICA à la relance de l'économie actuellement, elle a assuré que les hommes d'Affaires tunisiens ont rencontré le Président de la République en marge du dernier Forum de l'Investissement et lui ont assuré qu'ils sont prêts à tout pour aider le pays. Wided Bouchamaoui a cependant assuré que les hommes d'Affaires ne sont pas les seuls responsables de la relance de l'économie, puisque les citoyens aussi doivent jouer un rôle important.
Les législations en vigueur doivent changer
Wided Bouchamaoui a aussi rappelé que 56% de l'économie tunisienne provient du commerce parallèle n'est pas soumise aux taxes de l'Etat. Malgré cela, l'UTICA tient à investir dans les régions intérieures afin d'aider à les développer. Cette volonté d'investir n'est cependant pas concrétisée à cause de plusieurs difficultés législatives et administratives selon elle.
De retour sur les demandes de l'UTICA pour le retour de la sécurité et la réforme des législations en vigueur, la Présidente de l'UTICA a assuré que les hommes d'Affaires sont prêts à investir et à aider la relance de l'économie nationale mais qu'ils ont besoin de trouver des conditions favorables. Elle a ajouté que ces demandes sont tout à fait légitimes.
Parlant de la loi de Finance de l'année 2017, Wided Bouchamaoui a assuré que l'UTICA est la partie qui souffre le plus des nouvelles taxes et des nouvelles impositions. Elle a considéré que les investisseurs tunisiens sont conscients des besoins du pays et ont toujours montré qu'ils sont prêts à aider leur pays. Elle a cependant signalé que les membres de l'UTICA n'accepteront plus de verser 7.5% de leurs profits aux caisses de l'Etat.